5 janvier

Le rétablissement chez soi
« La vie de famille nous semble maintenant agréable et nous faisons maintenant honneur à nos
familles plutôt que de leur faire honte ou d’être un fardeau pour elles. »
Texte de base, p. 129

*

Tout se passe bien dans notre rétablissement, non ? Nous allons à une réunion tous les jours, nous
passons toutes nos soirées avec nos amis de la Fraternité et tous les week-ends nous nous
précipitons à des ateliers de service. Cependant, si les choses vont mal à la maison, nous n’allons
peut-être pas si bien que ça.

Nous attendons de nos familles qu’elles comprennent. Après tout, nous ne consommons plus de drogue.
Pourquoi ne reconnaissent-elles pas nos progrès ? Ne comprennent-elles pas l’importance de nos
réunions, du service et de notre implication dans la Fraternité ?

Nos familles n’apprécieront pas le changement opéré par N.A. dans notre vie à moins que nous le
leur montrions. Si nous nous précipitons aux réunions de la même façon que nous le faisions pour
consommer des drogues, qu’est-ce qui a changé ? Si nous continuons à ignorer les besoins et les
désirs de notre conjoint et de nos enfants, et si nous n’arrivons pas à accepter nos responsabilités chez nous, nous n’appliquons pas « ces principes à tous les domaines de notre vie
».

Il nous faut vivre le programme où que nous allions, quoi que nous fassions. Si nous voulons que la
vie spirituelle soit plus qu’une théorie, il nous faut la vivre à la maison. Quand nous le faisons, les gens avec qui nous partageons notre vie remarquent sûrement le changement et sont reconnaissants que nous ayons trouvé N.A.

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Juste pour aujourd’hui, j’emporterai mon rétablissement à la maison avec moi.