Reconnaître les ressentiments et s’en départir

27 avril

« Nous voulons le regarder [le passé] en face, le considérer d’une façon réaliste, puis nous en libérer afin de vivre le présent »

Texte de base, p. 37

Plusieurs d’entre nous ont eu de la difficulté à reconnaître leurs ressentiments au début de leur rétablissement. Nous restions là, à nous creuser les méninges devant notre Quatrième Étape, pour finalement décider que nous n’avions aucun ressentiment. Peut-être nous sommes-nous convaincus nous-mêmes que nous n’étions pas si malades que cela après tout.

Le déni inconscient de nos ressentiments résulte du conditionnement de notre dépendance. La majorité de nos émotions étaient enterrées, et enterrées profondément. Au bout d’un certain temps en rétablissement, nous développons un nouvel esprit de discernement. Nos sentiments les plus profondément ensevelis commencent à faire surface et ces ressentiments que nous croyions ne pas avoir émergent soudainement.

Il se peut qu’en examinant ces ressentiments nous soyons tentés de nous accrocher à certains d’entre eux, surtout si nous jugeons qu’ils sont « justifiés ». Mais, nous devons nous rappeler que les ressentiments « justifiés » sont tout aussi accablants que les autres.

À mesure que la conscience de nos faiblesses grandit, la responsabilité de lâcher prise grandit aussi. Nous n’avons plus besoin de nous accrocher à nos ressentiments. Nous voulons nous débarrasser de ce qui est indésirable et nous délivrer pour pouvoir nous rétablir.

Juste pour aujourd’hui, quand je découvrirai un ressentiment, je le reconnaîtrai pour ce qu’il est et je lâcherai prise.